BMW - Réaction à la Classe E

L'alliée de votre vie professionnelle, c'est ainsi que BMW présente sa dernière née, la Série 5. On appellera cela une réaction tardive à la Mercedes Classe E, mais, finalement, plutôt intelligente. Découverte en vidéo et explication de la technologie embarquée.

Au menu, comme chez le constructeur à l'étoile, on prend tout ce que la grande soeur apporte, et on le transfère sur la berline routière. La Série 5 reçoit donc, plus ou moins, tout ce que la Série 7 apporte, ou presque. On commence par la "Display Key", ce qui consiste en un écran sur la clé de la voiture qui sert à ce que la voiture puisse se garer en ligne droite dans une place de parking sans devoir rester dans la voiture (une véritable aide dans les places de parking ou garages exigus). On nous parle aussi d'une nouvelle interface multimédia sur écran tactile avec la possibilité d'envoyer et de recevoir des mails, de recharge de téléphone sans fil (ce qui va devenir monnaie courante), le contrôle de l'écran sans le toucher (ce qui se fait via des capteurs de mouvements). Comme sur la Mercedes, nous avons le pilote automatique, qui nécessite tout de même l'aide du conducteur pour l'activation et la reprise du volant une fois que le pilote automatique décide qu'il a assez travaillé tout seul. Il peut s'avérer utile pour, justement, consulter ses mails. Aussi, nous n'avons plus de compteur, juste un écran numérique. 

Une version hybride-rechargeable, baptisée '530e iPerformance', nous est aussi présentée, et devrait consommer 2,0 l/100 km et rejeter 46 grammes de CO2 au kilomètre. Toutefois, une petite nouveauté. Il existe une application permettant de visualiser tout ce qui se passe autour de la voiture une fois que nous la laissons toute seule, ce qui peut être pratique pour des faits de délinquance, ou pour voir l'un ou l'autre admirateur d'une belle BM ! Bref, le plein de technologie pour cette 5ème génération de Série 5.

Attendue en concessions au mois de février de l'année prochaine, son ticket d'entrée sera de 46.350€. A ce prix (musclé, mais en dessous de la Classe E), nous avons droit à la motorisation 520d, un 2 litres diesel de 190 chevaux, en boite manuelle 6 ou automatique 8 (+2.460€). En diesel, nous aurons encore la 530d, le fameux six cylindres en ligne (3 litres) de 265 chevaux, d'office avec la BVA8, qui démarrera au prix de 58.900€. Il est aussi possible d'opter pour une transmission intégrale. Dans ce cas, rajoutez 2.600€ (disponible uniquement en boite auto). Pour les essences, on attaque au dessus. Pour le tout nouveau 530i (2 litres, 252ch, BVA8), il faudra débourser 57.300€ ! Et la 540i fera payer son ticket d'entrée 63.950€ (6 en ligne 3 litres, 340ch, BVA8). La xDrive est obligatoire ! Deux autres motorisations seront disponibles par après : il s'agit de la 520d Efficient Dynamics (une version plus écolo et économique), et la 530e iPerformance, dont nous avons parlé ci-dessus ! 

Pour ce qui est des différents niveaux de finition, BMW nous laissera le choix entre la Lounge (celle de base), la Sport, la Luxury, et la M Sport. La Lounge offre des jantes de 17", des projecteurs à LED, l'aide au stationnement à l'avant et à l'arrière, un écran de 8,8", la clim' bi-zone, le régulateur de vitesse et la commande par les gestes ! On passe au niveau supérieur, la "Sport", et on acquiert les jantes de 18", la caméra de recul et le Park Assist. Quand on opte pour la Luxury, et on change de registre. Toujours des jantes de 18", mais plus "luxueuses", avec des sièges avant chauffants et le système de rechargement des smartphones par induction (seulement disponible avec certains types de téléphones). La M Sport gagne un kit de carrosserie, en plus d'une suspension modifiée et du pack 'Advanced Full LED'.

Voici venu le meilleur moment de cet article : ma critique sur l'évolution entre la précédente et la nouvelle génération. Et, comme par enchantement, nous avons bien là une voiture allemande. C'est bien simple, pour les comparer extérieurement, c'est un véritable jeu des 7 erreurs niveau EXTRÊME qui s'est présenté à moi. La ligne générale reste identique, seuls la calandre et les optiques sont remarquables. La calandre, donc, est bien plus présente, ce qui fait de la Série 5 une voiture (un peu) moins "limousine", plus portée vers les goûts modernes. Du côté des phares avant, la nouvelle signature lumineuse est adoptée volontiers, avec des demi-cercles en guise de feux diurnes. A l'arrière, on gagne deux sorties d'échappements plus sportives (presque trapézoïdales au lieu de rondes) et des projecteurs arrières moins hauts et plus larges. Bref, elle s'est affinée ! Sinon, je vous laisse chercher !

A l'intérieur, on remarquera directement un écran tactile posé hors de la planche de bord (comme la Série 7, mais pas que !), un volant plus sportif aussi (plus mince dans sa partie basse, avec davantage d'aluminium). Sinon, quelques éléments sont déplacés, mais, au final, on reste dans la même optique : sobre, de qualité, made by BMW !

En bonus, voici un film dans lequel s'illustre toute l'agilité de la Série 5 !

Retour sur le Salon de Paris - Renault Scenic IV

Dans cet article, je vais vous donner toutes les nouveautés que Renault a présenté lors de ce mondial de l'Automobile de Paris. Et je vous annonce que toutes ces nouveautés annoncent que la voiture française n'a pas fini de plaire, de monter en gamme, de concurrencer donc les pionniers, et puis, bien évidemment, d'ÉVOLUER !

La plus grosse nouveauté est bien sûr le renouvellement du monospace qui est et restera, sans doute, le mieux vendu à travers le monde. Il s'agit du Scenic. La première version a été dévoilée, tenez-vous bien, il y a 21 ans. Il s'agissait du "Mégane Scenic", qui changera de nom en ne gardant que le Scenic. Bref, nous sommes maintenant en 2016 et force est de constater qu'il y a eu un brin de changement. En fait, comme pour le 3008 de chez Peugeot, il aura fallu plusieurs années de gestation pour obtenir ce Scenic de 4ème génération. En 2011, le constructeur au losange présentait le concept-car "R-Space". Mais qu'est-ce qui change entre le Scenic III et le IV ? Tentative de réponse ci-après.

Déjà, il est agrandit de 4 cm en longueur. On a aussi droit à une teinte bi-ton : la couleur au choix pour la carrosserie, et deux couleurs disponibles pour le toit et les coques de rétroviseurs (noir ou gris). Le plus impressionnant sur ce monospace Renault est, sans conteste, quelque chose que nous n'avons jamais vu auparavant : des jantes de non pas 18, 19, mais bien 20 POUCES ! Cela peut paraître totalement fou, étant donné que les prix des pneus d'une telle dimension de jante sont très très chers. Mais ce n'est pas si fou que ça, non. Si on suit la logique, plus il y a de manufacturiers produisant une dimension de pneus, les prix diminuent. Et vu que le Scenic va (certainement) se vendre comme des petits pains, à l'instar de beaucoup de modèles français, cette dimension de pneus va devenir de plus en plus banale, et les prix vont considérablement chuter (comme pour les 205/55 R16). A noter que ces pneus sont déjà proposés par peu de marques, mais ne coûteront "que" de 120 à 160€, ce qui équivaut à des prix pour des jantes de 17 pouces. Pas mal. Et puis, pourquoi faire des roues aussi grosses ? Premièrement, pour le style : un SUV Familial haut perché. Et, deuxièmement, pour la consommation ! Ceci dit, le confort ne devrait pas non plus être dégradé. L'idéal ? Pour tout le reste, rien de bien étonnant. L'on aura droit à l'interface multimédia R-Link, signature lumineuse à LEDs en "C", un intérieur convivial et bien travaillé, et de la place dans le coffre. Bref, une future réussite, comme tous les modèles précédents.

Côtés moteurs, on en comptabilisera 7 pour le monospaces, dans sa version normale et sa version longue, le Grand Scenic. En essence, les fameux petits tricylindres 1.2 turbocompressés développant soit 115 ou 130 chevaux. En diesel, les fameux 1.5 dci seront proposés en 95 et 110 chevaux, et le 1.6 dci sera décliné en 130 et 160 chevaux. Les versions les plus prisées seront les 1.5 dci 110 et 1.6 dci 130, le 95ch risquant d'être un peu juste et le 160ch juste pour les pressés. Une autre motorisation sera proposée par après, sur base du diesel 1.5 110ch. Ce qui peut paraître drôle, c'est que Renault mise sur une disparition du diesel dans les automobiles et sont en train de développer une hybridation sur un moteur diesel. Soit, une première chez Renault. Pour ce qui est des boites, tous les blocs seront proposés en transmission manuelle, excepté le dci 160, disposant de série de la boîte à double embrayage EDC 7 rapports, dont l'efficacité n'est plus à prouver. Le 1.5 dci 110 pourra en être équipée lui aussi en option (1.500€). 

Le Scenic et le Grand Scenic seront proposés avec plusieurs niveaux de finitions, dont les noms sont déjà bien familiers. L'entrée de gamme, la "Life", facturée 21.500€ sur la Scenic, disposera tout de même d'un équipement généreux, avec le freinage d'urgence actif et une caméra de détection des panneaux de signalisation, en plus d'un tas d'autres choses. Le Grand Scenic, lui, ne dispose pas de ce niveau de finition. Le second palier, "Zen", démarrant aux alentours de 23.100€, on obtient le démarrage mains-libres, gestions automatiques des grands phares, et la climatisation automatique bi-zone. Pour 1.700€ de plus, la finition "Intens" offre l'aide au stationnement avant/arrière, le détecteur de fatigue, l'alerte de franchissement de ligne, la tablette tactile R-Link 2 (+ navigation) et une sellerie tissu/cuir. La finition la plus haut de gamme est la "Bose Edition", et, pour 27.000€ et 32.000€ en essence et diesel respectivement, comparé aux autres modèles déjà présents dans le segment, le Scenic jouira d'un équipement assez bien étoffé. On disposera des roues spéciales de 20 pouces (195/55 R20) sur TOUTES les finitions. Comptez donc 1.500€ de plus pour agrandir votre voiture de 23 cm en longueur et obtenir 2 sièges supplémentaires, ce qui n'est pas énorme. 

Bien évidemment, le Scenic a obtenu le score maximal de 5 étoiles au test Euro N-CAP, parce que, voyager sa petite (ou grande) famille en toute sécurité, il n'y a finalement que ça qui compte vraiment ! 

Peugeot - Appelez-le aussi SUV !

Dans la foulée du Mondial de l'Automobile 2016 se tenant à Paris, Peugeot a dévoilé, comme vous le savez très bien, le tout nouveau SUV 3008. Et cela parait évidemment logique que le 5008, monospace s'attaquant aux Citroën C4 Picasso et Renault Scenic, change sa robe lui aussi, étant donné que les 3008 et 5008 de première génération sont sortis à quelques mois d'intervalle. Et ce que nous a réservé Peugeot pour le renouvellement important de son vaisseau familial est étonnant, mais, finalement, pas tant que ça.

Un SUV aussi ! Hé oui, ils sont fiers de l'appeler comme ça. Plus question de "Monospace", type de véhicules appelés à disparaître petit à petit en laissant place aux "SUV Familiaux". Peugeot l'a compris, bien évidemment. Mais le 5008, en vrai, c'est quoi ? Voici les quelques ingrédients, et, faites-moi confiance, la recette est très simple...

Il vous faudra tout d'abord prendre un 3008 de nouvelle génération (qui, je vous l'annonce, a fait son arrivée dans les concessions Peugeot, dans certains garages belges du moins), ajoutez lui une petite vingtaine de centimètres en longueur et un air un peu plus sage, et vous avez le 5008. Ne criez pas au scandale, Peugeot n'est pas allemand ! Même si le style reste plus ou moins pareil, les deux modèles se reconnaissent à vue d’œil ! Et puis, on l'a vu avec le 3008, ce genre de design marche !

En générale, un SUV, ce n'est pas très grand. Peugeot a carrément viré de bord en passant du monospace traditionnel à un SUV Familial, comme je le disais plus haut, mais sa vocation est et restera pour le transport de personnes. Au menu, 7 places, évidemment. Les 3 sièges de la rangée centrale sont tous indépendants et escamotables indépendamment aussi, et sont munis d'attaches IsoFix (hé oui, qui dit monospace, dit beaucoup de nouveaux-nés !). La sécurité sera donc, comme pour tous les autres modèles Peugeot, un point important. Le plus impressionnant sera le coffre qui, en configuration 5 places, a un volume de chargement dépassant le mètre cube (1060 litres pour être exact) ! L'on reste dans le confort en parlant un peu de l'i-Cockpit, cette fameuse interface fluide et intuitive déjà présente dans le 3008, prendra bien évidemment sa place dans le nouveau SUV Familial. On aura donc droit dès le second niveau de finition à un écran central tactile de 8 pouces, dominant la console, et à un nombre total de 7 boutons pour le contrôler, et le tableau de bord est aussi une dalle numérique (disponible DE SÉRIE, la vraie force technologique). Toutes les autres options visant au confort sur la 3008 seront évidemment disponibles sur le 5008 !

La version GT de la 5008, disponible uniquement avec le moteur BlueHDI 180. On remarquera des phares avant plus agressifs comparés à ceux de la version "de base".

Pour ce qui est des moteurs, là aussi, rien ne change vraiment comparé au nouveau SUV moyen. Un total de 10 motorisations pour le moment, avec un total de 2 moteurs essences que sont les 1.2 PureTech (130 chevaux, boîte manuelle ou automatique à 6 rapports) et le 1.6 THP (155 chevaux, boite automatique 6 rapports). En diesel, la plage des puissances passent de 100 à 180 chevaux. 2 versions du fameux "seize-cents" BlueHDI : une de 100 chevaux (boite manuelle 5 rapports, et le plus intéressant BlueHDI 120 (boite manuelle ou automatique 6). Mais on aura aussi les 2.0 BlueHDI, et comme nous sommes belges, nous sommes favorisés : une version fiscale de 136 chevaux, la basique de 150 chevaux (boite manuelle pour les deux derniers), et si vous voulez plus de puissance encore, il vous faudra passer en version GT pour obtenir les 180 chevaux et la boite automatique 6 rapports. La version la plus intéressante en diesel sera le 1.6 de 120 chevaux, la plus vendue surtout. 

Comme pour le 3008, pas de transmission intégrale (même si cela reste moins obligatoire que pour le 3008), mais c'est au programme ! Et pas n'importe quel moteur : une version hybride. En effet, le moteur thermique entraînerait les roues avants, et le(s) moteur(s) électriques se chargeraient des roues arrières. Sinon, il vous sera proposé l'Advanced Grip Control avec ses 5 modes (Normal, Neige, Boue (NON ! On ne salit pas une si belle voiture !), Sable et l'ESP Off), qui est fourni avec les pneus Mud & Snow (M+S) sur roues de 18 pouces. Ne me demandez pas mon avis, parce que je vous le donne : cette voiture est un futur Best Seller, tout comme le 3008 ! 

Nissan - A hauteur de la Tesla

Vous le savez comme moi, Nissan, venant du groupe Renault, s'investit beaucoup dans les énergies renouvelables, et a déjà sorti des modèles de voitures entièrement électriques : la Leaf et l'utilitaire E-NV200. Deux modèles entièrement dédiés à rouler à l'électrique. Nissan prévoit de renouveler par ailleurs sa Leaf dans les prochaines années. Un nouveau concept très prometteur s'est offert une petite sortie en photos sur le net il y a déjà quelques temps, et les quelques infos étant livrées avec ne sont pas pour nous déplaire, loin de là !

Le concept est baptisé Nissan IDS et il prône la conduite intelligente. J'estime son arrivée, qui est déjà très attendue, en 2018. Dans le titre, j'ai osé parler d'être à la hauteur face à la Tesla Model S et X tout simplement parce que la future Leaf utilisera dès lors le système de niveau de gamme que l'Américain propose, c'est-à-dire que plus on montera en gamme, plus la batterie sera puissante. Une technique qui a l'air de faire plaisir aux acheteurs Tesla, elle devra donc aussi plaire à ceux de chez Nissan. Au total et au plus 'prestigieux' niveau, on totaliserait, en théorie (et vous savez que la théorie peut s'éloigner de la pratique), de 500 à 550 km d'autonomie. Bref, 7 petits kilomètres en moins que la Model S 90D ! Elle est là, la révolution. N'oubliez pas que l'on multiplie par plus de 3 l'autonomie du véhicule comparé à aujourd'hui. En effet, si vous achetez une Leaf en 2016, vous ne monterez pas au-dessus de 150 km d'autonomie, ce qui n'est déjà pas si mal pour un véhicule de ce gabarit et à ce prix (aux alentours de 26000 à 35000€ !).

Quelle est donc la stratégie de Nissan. Nous sommes peut-être en 2016, en pleine ère de la révolution technologique, mais si Tesla n'arrive pas à descendre en-dessous de 80.000€ pour proposer cette autonomie, la Nissan sera aussi d'un prix excessif ! Ce ne sera donc évidemment pas une réussite totale ! Mais la marque nippone ne vise absolument pas les performances de ses batteries, mais l'optimisation. En effet, les futures batteries de la Leaf auront une puissance maximale de 60 kWh mais consommeront moins. Nissan table aussi sur une vente fulgurante des voitures électriques. Mais pourquoi n'ont-elles pas explosées plus tôt ? C'est simple ! Les gens ont peur de tomber en panne sèche avec leur voiture. Avec ces nouvelles batteries, rassurez-vous, ce ne sera plus le cas ! Le Directeur du Département Nissan espère par ailleurs voir ses chiffres de ventes de véhicules électriques grimper de 6% (chiffre 2016) à 20% en 2020 grâce à tous ces points ! La question est aussi la suivante : est-ce que les autres constructeurs électriques vont emboîter le pas ?

Citroën - Un peu en retard ?

Un peu en retard, c'est le seul défaut que l'on pourrait reprocher à Citroën, qui n'a jamais vraiment manqué d'être avant-gardiste pour ce qui est du design de ses C4 Picasso et autres, mais c'est véritablement tout le contraire en ce qui concerne les nouveautés dans les différents segments de l'automobile. La marque française n'hésitera pas à nous le confirmer en dévoilant son dernier Concept Car AirCross, mais en investissant pas moins de 100 Millions d'Euros pour le développer dans l'usine implantée à Rennes ! Enfin !

Le Concept Aircross n'est pas tout neuf, même s'il n'a qu'un an. Il est censé préfigurer l'arrivée d'un nouveau style de modèle chez Citroën : un SUV Classe B. On va dire que c'est pas trop tôt, et c'est un peu dommage, parce que, pendant plus de 3 ans, les Peugeot 2008 et Renault Captur ont eu le temps de s'imposer sur les différents marchés, avec un petit avantage dans les ventes pour le Captur, jugé plus "fun" que celui de la marque au lion. Et ces deux-là n'ont pas véritablement de souci à se faire pour le moment, étant donné que l'AirCross (il ne sera pas baptisé comme cela normalement, AirCross étant le synonyme de SUV chez Citroën, avec l'exemple du C4) n'est toujours réduit qu'à l'état de concept et devrait attendre une petite année avant d'être dévoilé.

Qu'est-ce qui me fait penser cela ? Des rumeurs très établies, mais aussi la volonté de Carlos Tavares, le patron de Citroën, voulant à tout prix créer jusqu'à 4 nouveaux modèles pour 2018. Et un des segments non-utilisé par la marque au double-chevron est celui des SUV B, entre autres, et ils auraient tort de ne pas profiter de ce concept pour enfin combler ce vide. D'ailleurs, une version spéciale du C3 Picasso est disponible en Amérique du Sud, s'appelant AirCross, sans même le C3. C'est tout simplement le C3 Picasso comme nous en croisons encore sur les routes aujourd'hui, mais avec des jantes de 16" dans un passage de roue agrandi et des protections en plastique par-ci, par-là et même une roue sur le coffre afin de renforcer l'esprit baroudeur, sauf que dans ces contrées, cela peut servir ! Citroën ne poussera certainement pas son nouveau SUV du Segment B dans ces abus-là, mais il y a de l'idée !

Peugeot - On s'y attendait pas

On ne s'y attendait pas, c'est le moins que l'on puisse dire. Peugeot a dévoilé quelques semaines après son 3008 une version GT du nouveau vaisseau amiral de la marque au lion. Au menu, un style plus huppé, et un moteur de 180 chevaux.

Dans mon article concernant la découverte de cette 3008, je vous parlais déjà d'un moteur de 180 chevaux ; un 2.0 BlueHDI. Cela parait en effet bizarre parce qu'au final, en version de base, la puissance maximale du 3008 s'échelonnera à 150 chevaux. Vous l'aurez compris, le BlueHDI de 180 chevaux sera réservé à la version GT à laquelle je dédie ce billet en cette fin de semaine.

Pour ce qui est du design, il est encore rendu plus dynamique que le 3008 de base. On retrouve la couleur bi-ton que l'on a déjà sur la 308 GTI. Dans les photos, Peugeot a décidé d'associer un vert "kaki'' au noir, mais ne vous inquiétez pas, il est entièrement possible d'avoir une couleur unie sur ce modèle. Et, je vous rassure une fois de plus, la peinture n'est pas le seul élément qui fait le modèle ! En effet, on peut remarquer l'ajout de chrome, la double sortie d'échappement, le petit logo GT et des nouvelles jantes de 19 pouces ! 

A l'intérieur, nous avons rendez-vous avec un tout autre univers. Les surpiqûres assurent le coup, sur le tableau de bord, mais sur les contre-portes aussi, avec une couleur ressemblant au cuivre. Le logo GT se retrouve aussi sur le volant et les sièges. On retrouve encore le cuivre grâce à l'i-Cockpit, comme vous pouvez le voir sur l'image en-dessous. Cette nouveauté Peugeot permettra aussi de créer des animations pour que l'on ressente véritablement la "sportivité" de l'engin.

En motorisation, les puristes seront déçus. Certes, l'on ne fait pas des temps records avec un SUV, mais aucune version essence n'est disponible. Nous aurions pensé au THP 205 chevaux, mais nous nous contenterons du BlueHDI 180. Celui-ci est combiné à la EAT6. La GT sortira donc en même temps que le modèle de base, et une version GT-Line sera disponible sur ce dernier avec la plupart des motorisations que proposera le 3008 classique !

Renault - Faible restylage

Renault a osé touché à l'un de ses best-sellers, la Clio. En effet, c'est la citadine la plus vendue dans le pays du groupe. Et vous allez devoir chercher les différences ! En effet, à l'extérieur, seulement la signature lumineuse a été retouchée, mais fallait-il faire plus, au risque de ne pas plaire autant ? 

On retrouve donc dans les optiques même, cette fois-ci, les nouveautés en terme de design du constructeur au losange. Ce sont donc ces phares de jour positionné en forme de C, remplaçant donc les petites bandes à diodes positionnées, auparavant, juste à côté des phares, justement. A l'"intérieur" de ce C, on y retrouve des phares à LED, que l'on pourra (a)voir sur les versions plus haut de gamme ! La calandre est aussi modifiée, avec l'ajout de chrome juste devant le volet du capot, et les phares anti-brouillards sont entourés, eux aussi, de chrome. A l'arrière, les phares sont maintenant entourés d'une petite bande plus foncée, ce qui met en valeur les optiques, et cela rend la voiture un peu plus 'méchante'. Rien à signaler de plus pour cette face arrière ! D'autres modifications, Renault a ajouté des jantes encore plus grosses ! 

A l'intérieur, mise à jour du système multimédia. Nous aurons maintenant droit à une caméra de recul et donc, de l'aide au stationnement à l'avant et à l'arrière. L'interface sera maintenant plus simple étant donné qu'elle sera divisée en trois grandes catégories : R&Go, Media Nav Evolution et R-Link. Les teintes d'intérieur (et d'extérieur) spéciales seront disponibles avec la version Initiale Paris, disponible avec les moteurs les plus puissants. 

Du côté moteurs, justement, l'offre s'enrichit d'une nouveauté, un diesel dci 110 chevaux, qui sera donc le plus puissant. Il sera couplé à une boite manuelle 6 rapports. Cette même boite sera aussi disponible sur le TCe 120 chevaux, disponible jusqu'ici en EDC. Ce seront au total 9 propositions d'accords moteur/boite sur la Clio, la version restylée de cette dernière sera disponible en Septembre 2016.

COMPARO - Un air de vacances...

Les grandes vacances approchent à grands pas. Vous auriez bien envie de partir quelques jours, mais avec l'envie d'y aller en voiture... Et le hic, c'est que vous avez une famille nombreuse et vous n'avez pas envie de laisser la moitié des enfants à la maison ! De plus, votre auto devient vieille et il n'y a que trop peu de place à son bord. Vous avez un budget limité pour acheter un nouveau véhicule ? Je pense que je sais ce qu'il vous faut ! Je vous propose ce que l'on appelle les Combispaces, et cela devient de plus en plus fréquent d'en voir sur les autoroutes des vacances ! C'est parti pour une petite comparaison entre les différents modèles... J'ai nommé : 

Le Trio

Peugeot Traveller - Citroën SpaceTourer - Toyota ProAce Verso

VS

Le Duo

Renault Trafic - Opel Vivaro

Ce sont donc deux gros blocs qui s'affrontent. J'ai décidé de créer deux groupes car, dans chacun des deux camps, les combis ont les mêmes caractéristiques, le même physique. Seul le logo change. Du coup, votre choix se fondera sur vos pensées après ce comparo, et vous vous dirigerez vers la marque que vous semblez la mieux adaptée à vos envies et vos besoins, que ce soit pour la garantie ou pour le prix ! Il faut tout de même faire attention que certains modèles de ce comparatif ne sont pas encore sorti (tous les modèles du trio, en l'occurrence), et je ne me baserai seulement sur des chiffres et des estimations ! 

Ces Combispaces sont donc des genre de camionnettes, on peut vraiment le dire, de milieu de gamme avec, comme principale fonction, le transport de personnes. Jusqu'à 9 pour être précis. Et le must, c'est qu'il reste encore pas mal de coffre et les passagers sont logés dans un confort maximal. Plus on avance dans les années, plus on avance dans la technologie interne dans ces minibus. L'an passé, Mercedesz-Benz nous a tous épaté avec le Classe V, ce van avec le confort d'une Classe E ! Le prix étant parfois un inconvénient de taille, et le "Merco" montant très vite à 50.000€ ! Il était temps que les constructeurs généralistes réagissent ! Et on ne risque pas d'être déçu, une fois de plus !

Du côté motorisations, les deux groupes opposés ont des philosophies très opposées. Le groupe PSA-Toyota reste très classique, avec des moteurs 1.6 Diesel de 90 et 115 chevaux et des 2.0 BlueHDI d'une puissance de 150 et 180 chevaux, ce dernier étant couplé à une boite EAT6. Tandis que chez Opel-Renault, on fait dans les Bi-Turbos compressés. Les 1.6 Diesel font donc de 95 à 145 chevaux. Disons que 145/150 chevaux, c'est suffisant, mais l'équipe franco-japonaise propose un bon argument de choix pour ceux qui n'ont pas envie d'avoir peur d'être limités sur l'autoroute lors d'un dépassement, si on est à 8 dans la voiture, et si, en plus, on tire un attelage quelconque. De plus, l'équipe franco-allemande ne propose pas non plus de boîte automatique, sur aucune motorisation. C'est bien dommage, car beaucoup de personnes commencent à apprécier ce genre de transmission où il n'y a aucun besoin de bouger le pied gauche (j'en serai moi-même friand !). 

Alors, on pourrait penser que Renault-Opel a fait le choix des petits moteurs en boite manuelle pour obtenir des rejets de CO2 ainsi que des consommations basses. Hé bien, les ingénieurs ne sont pas réellement doués. D'après les chiffres d'Opel, les Vivaro et Trafic émettent de 150 à 170 gr de CO2/km pour une consommation de 5,7 à 6,4 l/100 km, ce qui, en soit, n'est pas mal du tout pour un véhicule de ce gabarit. Or, Peugeot affirme que son Traveller (ainsi que les SpaceTourer et Proace Verso) ont les consommations et les rejets les plus bas comparés à la concurrence. Et c'est vrai ! C'est la motorisation BlueHDI 115 qui remporte la palme, avec 133 gr de CO2/km et une consommation moyenne de 5,1 l/100 km. Et, toujours dans la même équipe, cela montera au maximum à 5,8 l et 151 grammes ! Evidemment, vous le savez tout aussi bien que moi, ce sont des valeurs moyennes, et les constructeurs mettent toujours tout ce qui est en leur pouvoir pour afficher des valeurs les plus faibles possibles. Enfin, cela nous donne une idée générale de la chose. Il va aussi de soi qu'il ne faut pas compter atteindre 5,1 l/100 avec une motorisation de 115 chevaux. De plus, vous risquez de moins consommer avec un 2.0 de 150 chevaux, car il vous faudra accélérer moins longtemps pour arriver à votre vitesse de croisière.

Pour ce qui est du design, il faut être honnête, les deux équipes ont bien bossé, mais ! Il y a un mais, oui, j'expliquerai ce qu'il en est plus tard ! En tout cas, pour la face avant, ça change un peu des Jumpy et consorts. On avait l'habitude de les voir, et trop, c'est trop ! Le Peugeot Traveller reprend, lui, les codes stylistiques de la marque au lion. Lorsqu'on regarde les phares, on voit les deux petits bouts de carrosserie qui remontent dans les optiques. Chez Citroën, tout se passe dans l'optique même. Les phares de jour sont en forme de chevron, petit clin d’œil au fameux logo de la marque. Et chez Toyota, les phares de jour changent aussi, mais le plus flagrant, c'est la calandre. Et, pour une fois, ce qui fait plaisir, c'est qu'on ne va plus devoir regarder au centre de la calandre pour voir à quelle marque le véhicule appartient ! Ils adoptent tous les trois des faces avant bien distinctes. Elles ont chacune trois identités très spéciales, et, après tout, c'est une histoire de gout ! Dans l'équipe adverse, la tâche n'est pas plus compliquée. Les deux faces ont des différences, mais, par contre, leur identité ne change pas d'après cela. J'en viens finalement à mon fameux "MAIS". Chez PSA-Toy', je trouve un peu dommage que la distinction soit encore à chercher. En effet, les trois faces arrières sont les mêmes. Mais la faute est pardonnée quand l'on voit qu'Opel-Renault a fait la même omission. Laissons donc tomber cette face arrière... Elle ne sont toutes deux pas si mal remises à jour que cela, finalement !

Tournons-nous maintenant vers le terrain de jeu préféré de nos cinq petits vans : la vie à bord. Ces mastodontes font presque 5 mètres de long (si vous optez pour la version châssis court), ils devraient donc être confortables à l'intérieur. En effet, et c'est évidemment le moins que l'on puisse dire ! Chacun des modèles de la première équipe possèdent une première rangée de deux sièges. C'est plus compliqué chez Opel-Renault, le Vivaro et le Trafic proposant, comme dans la version utilitaire, une première rangée de 3 sièges. Néanmoins, il est possible de rabattre le siège du milieu pour obtenir un petit plancher plat ! Par contre, chez tout le monde, les deuxièmes et troisièmes rangées sont composées de trois sièges, ces six derniers sièges glissant indépendamment sur des rails au sol, sauf chez la deuxième équipe, préférant rester sur des pieds fixes. C'est un peu moins sympathique, parce que lorsqu'ils coulissent, on peut optimiser soit le confort des passagers, soit le volume de coffre, soit trouver le juste milieu ! Mais, bien sûr, les Vivaro et Trafic ont optimisé le coffre et le confort. Un autre point confortable est le choix des dimensions. Le groupe Peugeot-Citroën-Toyota est assez innovateur dans ce point-ci. Trois longueurs différentes sont disponibles : la version compacte (inédite d'après Peugeot) de 4,60m, une de 4,96m et une très grande de 5,30m. Leur hauteur est limitée à 1,90m, ce qui facilitera l'accès aux parkings souterrains ! Enfin, de leur côté, Opel et Renault propose deux longueurs différentes : une de 5 mètres, l'autre de 5,40m. Mais ils sont plus haut de 7 centimètres. Et vu que certains parkings sont limités à 1,95m de haut, c'est un peu dommage ! Mais le confort, ce n'est pas qu'à l'intérieur ! Et l'équipe 1 bat encore toute concurrence en proposant un système d'ouverture des portes coulissantes électroniquement grâce à un petit balayage du pied en-dessous de l'aile correspondant à la porte ! Ce qui s'avère très utile pour, entre autres, le chargement d'objets encombrants par le côté ! Et, pour clore cette partie, un petit détail pour le confort des yeux est le toit panoramique divisé en deux sur la largeur sur les Traveller, SpaceTourer et ProAce Verso !

Faisons maintenant le point sur la sécurité. J'espère que cela ne vous arrivera jamais, mais il faut toujours prévoir le coup. Vous connaissez certainement les fameux crash test Euro NCAP. Et, une fois n'est pas coutume, l'équipe 1 met une bonne claque des familles à l'équipe 2 ! En effet, les Traveller-SpaceTourer-Proace Verso obtiennent 5 bonnes étoiles, un nouveau signe de la volonté de marcher sur les plates-bandes du Mercedes Classe V, ayant lui aussi obtenu ce score. Les Vivaro et Trafic se contenteront de 3 étoiles, à cause de la protection pour les adultes et pour les piétons. Tous deux excellent par ailleurs dans la protection des enfants, avec un score de 91%, mais c'est aussi le score de l'équipe 1 dans la même catégorie ! 

Nous pouvons maintenant nous pencher un peu sur le budget. Et on remarque que les victorieux de cette "battle" ont un prix ! Pour le Peugeot, les tarifs démarrent à 36.000€ pour monter jusqu'à 51.200€. Cela tourne autour de la même gamme pour le Citroën SpaceTourer, puisque l'on démarre à 35.100€ pour monter jusqu'à 52.200€ dans la version la plus longue et la plus puissante. On ne connait pas encore les prix du Toyota ProAce Verso mais, selon mes estimations et une logique pure, les tarifs devraient être un peu plus élevés à cause de la garantie de 5 ans que Toyota propose en Belgique de série ! 

Bref, 30.000€, ça commence à faire cher. Et, finalement, si vous voulez 8 places, il faudra passer à la version M (4,90m), parce que les plus faibles prix sont pour le modèle XS (5 places). Le Vivaro d'Opel démarre lui à un prix nettement plus démocratique et la note maximale se termine encore en-dessous du ticket d'entrée de la première équipe : de 28.905€ à 33.365€. Evidemment, il faut encore ajouter des packs, des options etc., et le tout est un peu moins attirant (performances, confort et autres) que le trio ! Le Renault, lui, est un peu moins cher : de 28.200€ à 37.500€. Il termine donc finalement plus cher, mais cette version Luxe du Trafic ne nécessite de rajouter aucune option. A équipement équivalent et selon le configurateur d'Opel, le Vivaro arrive à un tarif similaire ! 

Du coup, comme il faut bien un gagnant, il est temps de voter. Ce vote final n'a finalement presque aucune importance parce qu'il n'a été testé tout d'abord que par des chiffres, parce que certains modèles ne sont pas encore sortis, mais surtout parce que chacun ses goûts, ses envies, et ses besoins ! Mon avis est que si vous optez pour un Peugeot-Citroën ou Toyota, vous en aurez quoi qu'il arrive pour votre argent. Le design y est, la technologie aussi, les moteurs ne sont pas mauvais, seuls les prix sont plus élevés. Du côté de chez Opel-Renault, c'est un peu plus typé utilitaire. Le confort ne sera certainement pas le même à l'arrière à cause de ces sièges sur pieds, mais les moteurs risquent de vous faire grimper très rapidement en consommation, car des turbos ne peuvent pas ajouter autant de couple que le fait une cylindrée plus importante. De plus, la non-présence de boîte automatique fait que le Vivaro et le Trafic seront plus perçus comme des utilitaires plutôt que des minibus prenant soin de leurs passagers comme s'ils étaient dans une berline de luxe ! Cela dit, il faudrait tout de même les comparer sur la route ! 

Ford - On n'y croyait plus !

Si, comme moi, vous êtes curieux, et que vous êtes passés sur le site de Ford en Belgique, vous avez certainement remarqué que la Ka, le plus petit modèle du constructeur, est, depuis quelques mois maintenant, indisponible dans le configurateur ! Personnellement, je me suis demandé si Ford comptait relancer un véhicule dans ce segment, tout en sachant que la Ka n'a pas toujours reçu le succès escompté ! J'ai eu ma réponse ce jour même !

Elle s'appellera Ka+ et elle ne peut évidemment pas renier ses origines stylistiques : c'est bel et bien une Ford digne de ce nom. Les phares avant et arrières sont des versions rabotées de ceux que la Focus empreinte depuis son dernier restylage. Ce qui peut choquer, c'est que Ford ose totalement oublier le 'Three Doors Only' de l'emblématique premier volet de cette saga, car cette nouveauté arbore 5 portes, d'où le "+" après le nom. Étonnant ? Même pas ! C'est en effet à cause de son manque de praticité que les acheteurs Ford préféraient se tourner vers d'autres marques ou, au mieux, vers la Fiesta. La voiture doit donc être pratique ! Le coffre a un volume 270 litres, ce qui ne serait pas si mal si le seuil de chargement n'était pas aussi haut. En outre, plus de 20 espaces de rangements sont placés par ci, par là dans l'habitacle. Il n'y a plus qu'à ne pas oublier où l'on a placé ses clés ! Donc, pour le côté pratique, on commence à gagner quelques points ! Si vous voulez vous amuser à la transformer à votre guise, rendez-vous sur le Car Configurator de Ford ! 

Vous pourrez donc y voir que les tickets d'entrée débutent à 10.200€. Comptez 1.500€ de plus pour la version 'Ultimate' (avec le 1.2i 85), ajoutant la climatisation, l'installation audio, le bluetooth, etc.. La première critique qui me vient à l'esprit est la suivante : comment voulez-vous que le modèle réussisse si la Fiesta, de la gamme supérieure, est moins chère !? C'est étrange... Bref, faisons l'impasse sur ce petit soucis et continuons dans la configuration. Une seule carrosserie : la 5 portes. Nouvelle question ! Ford compte-t-il lancé une version Ka-tout-court ? C'est ce que nous verrons ! En tout cas, cette Ka+ fait 30cm de plus en longueur et 4 en largeur que sa devancière, et elle est toujours aussi haute. 

Du côté des motorisations, ne comptez pas pouvoir choisir la sélection 1.0 EcoBoost. Ce sont des 1.2 (1.19 d'après Ford...) essences de 70 ou 85 chevaux, ce qui est assez puissant pour ce genre de véhicule, mais, de toute manière, tous les constructeurs ont la même plage de puissance sur des modèles semblables. Si vous choisissez les 70 chevaux, vous aurez droit au titre : "Essential", tandis que la version "Ultimate" va de paire avec les 85 chevaux. Ils consommeront tous deux aux alentours de 5 litres /100 km pour 114 grammes de CO2/km rejetés. Une version ''Eco'' de cette 1.2i 85 est prévue par Ford et devrait vous faire consommer 20 cl d'essence en moins par tranches de 100 km et rejeter 4 grammes en moins au kilomètre. Un petit désavantage pour les amateurs est la non-présence d'une boite automatique, vous devrez vous contenter d'une bonne vieille Boite 5 !

Quel est votre avis sur cette dernière née ? 

Mercedes - Toujours plus de classe avec un vrai coffre !

Vous la connaissez certainement, la dernière Classe E de Mercedes a vraiment révolutionné le monde de la technologie automobile. Mais la Classe E, ce n'est pas seulement une berline. C'est aussi un break. Cette version de la grande routière du constructeur allemand à l'étoile doit aussi se doter d'une version Wagon. Et côté design, c'est réussi ! Du moins, je me focaliserai seulement sur la face arrière, car l'avant ne change pas !

En effet, au lieu de tabler sur des lignes vives pour mettre en avant le dynamise, avec des phares plutôt rectangulaire, Mercedes a tenté de couper les côtés de ces optiques, à l'arrière en tout cas. Et il faut admettre que cela est réussi, surtout avec la ligne de chrome, soulignant le dessus des phares de l'auto. Alors, ces fameux arrondis, il n'y a pas que les phares qui en bénéficient : la carrosserie aussi ! Toutes ces arrêtes ce sont donc transformées en forme. C'est beau, le seul hic étant que l'espace en prend un coup. Rien de grave, ne vous affolez pas !

Dans son segment, la Classe E est la reine du chargement d'objets. Hé bien, la reine vient de perdre un peu de charisme car l'aspect pas pratique du design arrondi, c'est que l'on y perd en volume de coffre. Hé oui ! Vous seriez-vous imaginé perdre 25 litres de moins en ne rabotant que quelques lignes ? Ça part vite, en effet... Mais pas de panique, encore une fois. L'on conservera tout de même jusqu'à 670 litres d'espace de chargement. En rabattant les sièges, ce qui est possible indépendamment (très pratique), on arrive à 1820 litres (130 litres de moins tout de même). Mais Mercedes est toujours en première place devant les Série 5 et autres A6. Par contre, il serait possible de faire comme dans les petites voitures : avancer la banquette arrière pour libérer une petite trentaine de litres ! Pour aider le chargement, on gagne, de série, une ouverture motorisée du hayon ! Le détecteur sous le coffre (vous savez, le balayage du pied en dessous du pare-chocs) est toutefois en option, et cela est (malheureusement) encore le cas sur beaucoup de modèles. Un cache bagages est disponible (comme sur tous les breaks), mais là aussi, il est motorisé (c'est déjà plus rare).

Vous êtes déjà partis en vacances en break, le coffre bien chargé et vous revenez chez vous en chargeant en plus des statues en pierre, et vous avez l'impression que votre pare-chocs arrière va toucher le sol ? (Non, cela ne sent pas le vécu !) Hé bien, prenez une Classe E et, si vous êtes dans une charge avoisinant la maximale autorisée, le véhicule va gérer ! La suspension pneumatique soulève l'arrière train. Cela marche aussi avec l'attelage d'une remorque. Pratique et efficace, non ? PIRE ! Mercedes propose un crochet d'attelage compatible avec les assistances pour remorques, à savoir l'ESP et l'Assistance au Vent Latéral !

Pour les motorisations, aucun changement comparé à la berline : de 134 à 401 chevaux en essence, de 150 à 258 chevaux en version gazole. Pour le style, la calandre change en fonction de la finition (la 'Luxury', plus classique avec l'étoile sur le capot, ou la plus dynamique avec l'étoile sur la calandre aussi. Vous pouvez remarquer cela sur la première photo de cet article même !). Un autre élément de décor sont les barres de toit (pas transversales, non), étant devenues presque essentielles sur une voiture de ce genre, car elle rajoute un peu de chrome à la voiture sur le dessus. Toute la foule d'équipement disponible sur la Classe E Berline l'est aussi pour le nouveau Break.

Les trois sièges se rabattent indépendamment, ce qui est très pratique.

Il faut savoir que ce break a été aussitôt décliné en une version 43 AMG (401 chevaux) et, une plus grande surprise, une version All-Terrain, avec une garde au sol relevée et des pneus à plus grande hauteur de flanc, un peu comme la A6 Allroad. Apparition du modèle fin 2016 !

La Mercedes AMG E43 !

Peugeot - A ne pas prendre à la légère !

Il y a maintenant deux semaines, Peugeot nous dévoilait son tout nouveau 3008, incarnant donc la seconde génération du SUV familial de la marque au lion. Et je peux vous garantir que sa créatrice, Marion David, ainsi que le directeur du groupe Peugeot-Citroën, PSA, Carlos Tavares, n'en sont pas peu fiers ! Et c'est follement compréhensible !

Le premier motif utilisé par Peugeot est la qualité perçue. En effet, le 3008 cuvée 2016 s'attaque au Tiguan. Cela était d'ailleurs son envie dès le début de sa conception, remontant tout de même à 2012 ! Si vous vous êtes un peu intéressé au 3008 auparavant, on pouvait remarquer quelques défauts de matériaux dans la première génération du SUV Peugeot, et l'accumulation de tous ceux-là a donné comme un effet de voiture de gamme moyenne, conventionnelle, mais en aucun cas étant comparable à un vaisseau amiral allemand, tel que le Volkswagen Tiguan. Avec cette seconde génération, c'est maintenant possible ! Dans une interview, Marion David nous confie que le 3008 est maintenant une à deux générations au-dessus de ce qu'elle devrait être. En outre, l'on saute, en moyenne, un segment pour ce qui est de la dynamique, de l'insonorisation et du plaisir de conduire de la voiture. Bref, des sensations d'une allemande, l'originalité et le confort en plus, le trou dans le budget en moins !

Pour la dynamique, le nouveau 3008 pourra tout simplement se baser sur une plateforme très connue et qui a déjà fait ses preuves, face à la MQB du groupe Volkswagen notamment, qui est la EMP2. Elle est aussi reprise chez la dernière 308, mais aussi dans le C4 Picasso, car cette plateforme est le fruit de la collaboration du groupe PSA.

Encore une attaque au groupe Volkswagen, c'est ce tout nouveau i-Cockpit ! Chez VW, c'est la dernière Audi TT qui en a profité en premier, avant que cela ne se propage dans la Q7 et l'A4, entre autres ! Mais ici, de nouveau, Peugeot frappe fort ! En effet, cette nouvelle fonctionnalité sera disponible dès l'entrée de gamme, sans supplément ! Vous l'avez bien entendu : de la technologie sans devoir dépenser trois dizaines de milliers d'euros ! Alors, l'on pourrait penser que cet i-Cockpit de Peugeot est une véritable "daube informatique" truffée de bugs et autres problèmes de fluidité... Vous vous trompez, bien sûr ! C'est le plus fluide et le plus original de tous ceux qui nous a été donné de tester à ce jour, très simple d'emploi qui plus est. Maintenant, reste à savoir s'il sera véritablement utile, mais je n'en doute pas vraiment. Marion David ajoutera aussi qu'au moment de la création de la 3008 seconde génération, en 2012 donc, le Virtual Cockpit Audi n'existait pas ! Tout ceci est donc le fruit de PSA (ou de Peugeot, je n'en sais rien, mais cela m'étonnerait que ce ne soit profitable qu'à une seule marque) !

Un autre aspect pratique (ou sympathique, cela va de pair au final) du 3008 First Gen' est la double-ouverture du coffre. Malheureusement, tout cela change avec le nouveau modèle ! NON ! Ne partez pas parce Peugeot nous réserve une petite surprise à cet effet ! Le hayon s'ouvrira dorénavant en un seul morceau (électriquement selon les niveaux de finition), mais une petite astuce cachée sur le seuil de coffre ravira les friands de cette caractéristique. Il suffira de le faire glisser, et vous pourrez vous asseoir sur le bord du coffre ! L'avantage est considérable, car le véhicule est moins lourd ! Ce n'est peut-être qu'une petite dizaine de kilos en moins, mais c'est avec les petits ruisseaux que l'on forme les grandes rivières !

Pour le design, nous aurons droit à des jantes de 17 à 18 pouces, mais certaines versions plus écono-écologiques auront droit à des roues plus grandes en pouces mais moins larges (205/55 R19, un pneu réalisé avec l'aide de Michelin). Alors, les pneus coûteront certainement plus chers, vu qu'ils sont spéciaux (avec faible résistance au roulement) mais, avec la nouvelle Scenic, utilisant ce même système, les prix devraient se démocratiser !

En essence, le 1.2 PureTech développera 130 chevaux pour rejeter 115 gr de CO2/km, et le 1.6 BlueHDI de 120 chevaux rejettera, quant à lui, 100 grammes de CO2. D'autres moteurs arriveront, comme les 2.0 BlueHDI (136?, 150 et 180ch) et les THP (?). En outre, Peugeot développe une motorisation Plug-in Hybrid Essence pour 2019 sur ce même 3008 ! Sortie prévue deux petites semaines après sa présentation au Salon de Paris ! Yes !