mardi 7 février 2017

Citroën - Un retard évident

Il y a de cela quelques temps, j'avais écrit un article décriant le retard de Citroën à proposer une vraie gamme de SUV, outre le C4 Aircross, connaissant un succès plutôt moyen étant donné que, comme le Peugeot 4008, il est retiré de la vente... Je jugeais à l'époque en effet l'arrivée d'un Concept Car nommé Aircross d'une part, et de l'autre, la présence en Amérique du Sud d'un C3 Aircross, sur base d'un C3 Picasso. Du coup, la question "Pourquoi eux et pas nous ?!" pouvait évidemment se poser !


Je ne sais pas si je vous l'apprends, mais sachez aussi que le C3 Picasso disparaît des catalogues tout doucement. Et qui va le remplacer ? Sûrement le nouveau concept que le constructeur aux chevrons nous a dévoilé aujourd'hui même, et qui nous sera montré en détail lors du salon de Genève, dans pile un mois. Cela reste un concept car, les traits sont donc agressifs, un peu abusif, mais on essaie ! L'on remarquera tout de même que tout cela se fait sur base de la nouvelle C3, et ce petit SUV devra donc s'attaquer aux Peugeot 2008 ou autres Renault Captur ! En effet, avec une longueur de l'ordre de 4,15 mètres, une largeur de 1,74 mètre et une hauteur de 1,63 mètre, c'est à un segment très prisé qu'il s'attaque. 


En tout cas, le concept est pour le moins original, avec cette ouverture de porte antagonistes et sans montant de portes, mais aussi avec de grosses jantes de 18 pouces (ce n'est qu'un concept...) et des protections de bas de caisse très imposantes, ce qui fait du concept une voiture très, trop peut-être, musclée ! Il y a aussi un jeu de personnalisation, avec une possibilité de mélange de deux couleurs (comme ici, le bleu ou l'orange). Mais, à la place de changer la couleur du toit et des coques de rétroviseurs, Citroën préfère changer la couleur des barres de toit, du contour des optiques avant, et de la vitre du 3-quarts arrière. Oui ! Une vitre colorée. Enfin, les feux LEDs arrière sont 3D, mais ici, c'est plus qu'un effet (comme on a sur le C4 Picasso), vu que ce sont de véritables "rectangles à LED" ! Quand je vous disais original... Citroën essaie, et ça fait plaisir !


A l'intérieur aussi, c'est original, coloré, et très futuriste. Rien que les sièges ont un aspect très enveloppant, mais aussi une grande dalle tactile de 12 pouces, parait-il, mais aussi un affichage tête haute couleurs (qui remplace les compteurs), mais aussi des caméras en guise de rétroviseurs. On retrouvera aussi la recharge des téléphones par induction, la fameuse recharge sans câble, disponible avec seulement très peu de smartphones. Une autre touche très sympathique est le volant.


Rendez-vous donc le mois prochain pour de plus amples informations, je l'espère !


lundi 6 février 2017

Opel - Le train de l'innovation en marche

Hé oui, l'Opel Insigna a déjà 9 ans ! Heureusement, son restylage de 2013 lui a donné une véritable seconde vie, avec un extérieur remodelé et un intérieur bénéficiant d'une nouvelle planche de bord. A l'instart de la Toyota Avensis, on aurait pu croire que c'était tout simplement une nouvelle Insigna, mais non, il s'agissait d'un restylage. Et maintenant, nous sommes en 2017 et oui, c'est un nouveau modèle ! La berline, appelée "Grand Sport" (je ne sais actuellement pas si elle gardera ce nom), a été dévoilée début décembre de l'année passée (déjà !), mais la raison de cet article est le levé de voile sur la version break, la Sports Tourer... Puis, c'est ma voiture coup de coeur, si l'on ne compte pas la paire de Peugeot 3008 et 5008... Demandez-vous pourquoi, je vous répondrai simplement que j'aime les marques qui osent tout changer en passant d'une génération à l'autre de leur modèle phare.


Question design, la nouvelle berline arbore fièrement les codes stylistiques de la marque allemande. La première chose qui heurte positivement est la signature lumineuse à LEDs. On la reconnait, car on l'a déjà vue sur les Mokka X, Crossland X ou encore Zafira. En outre, le Concept Opel Monza est à la base de cette nouvelle Insigna, Du coup, nous aurons droit à des lignes tendues, étirées, et, surtout, très dynamiques ! Je vous laisse apprécier le style de cette charmante voiture.


La berline et le break ont été allégées toutes deux. On perd en effet jusqu'à 200 kilos par rapport à l'ancienne génération, merci aux matériaux légers. L'Insigna parait imposante, mais ce n'est pas qu'une apparence. La berline mesure 4,90 mètres de long, 1,86 mètre de large et haute d'1,46 mètre. Et la Sports Tourer, elle, ne fait pas dans la demi-mesure : 4,98 mètres de long pour 1,48 mètre de haut... La taille de la nouvelle Série 5 de chez BMW, qui est une grande routière. Du coup, vu que le nouveau modèle est plus grand que l'ancien, l'habitabilité est gagnante, et le volume de coffre aussi ! Un volume de 490 litres pour la berline (1.450 litres les sièges une fois rabattus), ce qui est, néanmoins, 10 litres de moins que l'ancienne Insigna, mais le break, lui, offre un bon de 100 litres, soit un volume initial de 690 litres, et 1.640 litres une fois la banquette rabattue ! Une soute ! La Sports Tourer bénéficiera évidemment d'une ouverture du hayon mains libres, un must.


L'Insigna 2017 est aussi une voiture technophile. Les feux à LEDs Matriciels, nommés Intellilux, font évidemment partie de l'Insigna, avec une portée de plus de 400 mètres en feux de route. Mais on a affaire aussi à une voiture connectée, avec l'Apple Car Play ou Android Auto, mais aussi le fameux "Opel OnStar", l'assistant personnel d'Opel, qui vous aide en cas d'accident ou à trouver un hôtel. Le plein d'aides à la conduite est fait, avec le freinage automatique d'urgence, la reconnaissance des piétons, l'Autonomous Follow Assit, l'Automatic Crash Response, ou encore l'affichage tête-haute. Pour ce qui est de la conduite, la berline familiale allemande veut se la jouer grande routière et proposera un châssis adaptatif. En outre, on nous promet une construction intérieure très luxueuse et très haut de gamme. Je me réjouis de voir ! 


Niveau moteurs, Opel ne nous tient informé de rien et veut sûrement nous faire patienter le salon de Genève, où elle sera officiellement présentée. Néanmoins, nous sommes au courant qu'une nouvelle boite automatique à 8 rapports est prévue, et une transmission intégrale très prometteuse prendra aussi place sur la nouvelle Insigna. Le constructeur allemand nous promet que cette transmission sera très très efficace, j'ai hâte de voir les résultats ! 


Alors, elle ne vous donne pas l'eau à la bouche ? Moi, en tout cas, je suis déjà conquis ! 


Kia - Titiller les françaises

Vous connaissez la Kia Rio ? Oui, peut-être, mais la question est : en voyez-vous beaucoup sur nos routes ? La réponse est non, bien évidemment ! A sa seconde génération (je ne parlerai pas de la première Rio, on ne la voit pas du tout...), la petite citadine coréenne pouvait être une bonne affaire, car on avait une compacte de type 207 ou Clio pour 2000 à 3000€ de moins, et, avouons-le, ce n'est pas une laide voiture. Mais... La marque asiatique montre clairement depuis un petit moment (avec le Sportage, par exemple, mais aussi le Nouveau Niro) qu'elle veut monter en gamme, le but étant de se mettre au niveau des françaises et autres ! Déjà la Rio III montait tout doucement en gamme, on le remarquait grâce au design plus européen, plus travaillé, et un intérieur réalisé avec des matériaux de plus en plus huppés.

La 3ème génération de la Rio se retire...

Mais cette quatrième génération fait fort, car elle gagne un air un peu plus dynamique et personnel ! On passe donc d'une ligne générale pleines de courbes à des lignes plus tendues sur cette nouvelle Rio. Où l'ancien modèle était plus courbé de partout, ici, tout est tendu. Vue de profil, on remarque un capot plutôt bien horizontal, des jantes 17" (en option selon les finitions) typées sportives à 8 double-branches, et la caisse plutôt basse sur ces échasses, une ligne de toit très droite aussi, et le tout se finit brutalement et en deux temps sur un arrière train rappelant tout de même un peu l'ancienne citadine de Kia. En effet, le style du coffre et des pare-chocs reste très familiers. Autrement, le changement est assez radical.

On peut facilement remarquer toutes les lignes tendues.

A l'intérieur, Kia ne frappe pas fort, mais tout est en progrès. On retrouve un écran tactile un peu désolidarisé de la console, du type 208, avec un peu plus de boutons quand même. La Rio est donc très bien présentée, mais si on y regarde de plus près, la montée en gamme s'est en effet faite en demi teinte, car les plastiques sont un peu reluisants (cela se remarque sur les photos), ce qui est peu flatteur. 

L'intérieur n'a finalement rien à envier aux grands standards, français ou allemands, sauf quelques défauts...

Pour ce qui est des dimensions, la nouvelle citadine de Kia grandit ! Nous noterons 2 centimètres en plus sur la longueur, 1/2 centimètre sur la largeur et plus haute de 3,5 centimètres. Le coffre, quand à lui, passe à un volume de 325 litres, et, une fois les sièges rabattus, on obtient un total de 980 litres, un score très respectable ! 

"Pleins phares" sur les projecteurs à LED.

Parlons moteurs maintenant, avec les solutions que nous propose le constructeur coréen. Au final, nous aurons droit à 3 motorisations essence et 1 diesel. Notons l'arrivée du tout nouveau 1.0 litre T-GDI, un tout nouveau 3 cylindres turbo développant pas moins de 100 chevaux. C'est peut-être le moteur qui colle le plus avec la philosophie dynamique du véhicule. Le moteur a des ressources, de la reprise, de la puissance, et ne consommant pas tant que ça, alors qu'elle est annoncée pour 4,5 litres par centaine de kilomètre. L'entrée de gamme sera le 1.2 de 82 chevaux, un 4 cylindres plutôt mou, avec une boîte trop longue et il faut monter au dessus de 2500 tours pour obtenir quelque chose... Puis, on a le 1.4 de 100 chevaux aussi, je ne l'ai pas testé, mais la boîte automatique de 4 rapports directement accouplée au moteur ne m'inspire pas tant confiance et ne doit pas faire du "quatorze-cent" un boulet de canon, mais plutôt un glouton, n'empêche que c'est la seule solution pour ne pas avoir à embrayer ! Et en diesel, nous aurons droit au 1.4 CRDI de 90 chevaux, la référence.

Une face arrière déja vue, mais réussie !

Le ticket d'entrée est facturé 13.490€. A ce prix, on obtient un 1.2 essence en finition Motion. Dans les grands points, la Motion apporte la radio-MP3 et les commandes au volant, ou encore l'allumage automatique des phares. Le second niveau de finition est prénommé Active, et l'équipement s'enrichit avec le limiteur et régulateur de vitesse, de la calandre noire laqué, des inserts à l'intérieur, la clim, le Bluetooth. Ces deux premières finitions sont uniquement disponibles avec les 1.2 et 1.4 CRDI. La Launch Edition est disponible avec tous les moteurs et ajoute, entre autres, l'aide au stationnement arrière avec caméra et le système de navigation sur écran tactile, en plus des jantes alu 15", de la radio DAB. Et la Premium, aussi disponible avec toutes les motorisations, faisant l'appel aux aides à la conduite, comme l'alerte de franchissement de ligne, la détection des piétons inclue dans le freinage d'urgence automatique, mais aussi la climatisation auto, l'intérieur cuir, les feux à LED et l'accès et démarrage sans clé. Au final, oui, la petite Rio devient une grande ! Et le tout avec une garantie de 7 ans (ou 150.000 km, ne vous laissez pas avoir !). La Rio va rentrer en commercialisation prochainement. 

Les feux arrières aussi sont aussi à LEDs à partir du niveau Premium.

jeudi 2 février 2017

BMW - Du coffre !

C'est donc février que BMW aura attendu pour nous montrer sa toute nouvelle Série 5 Touring. Il aura fallu 4 mois pour voir apparaître un hayon sur la nouvelle grande routière de la marque bavaroise. Est-ce réellement justifié ? 


Déjà, du côté design, R.A.S.. Vraiment rien de spécial, l'avant ne change pas comparé à la berline. On appréciera tout de même les gros efforts réalisés étant donné que le break obtient une allure très dynamique, grâce à une ligne de toit allongée (ce qui reste normal) et des montants arrières tendus et inclinés. La voiture prend un centimètre en longueur à la berline, c'est tout ce qui change dans les dimensions.


Parlons peu, parlons coffre ! 570 litres, soit 10 de plus que sur la génération précédente. La banquette se rabat en 40/20/40, c'est-à-dire que les sièges se rabattent indépendamment, ce qui est très pratique ! Et, une fois le plancher plat obtenu, on obtient un volume total d'1,7 m³, ce qui est énorme malgré les 4,91 de longueur de la Série 5 Touring ! Le coffre s'ouvre en deux parties, soit électriquement de série avec le hayon, soit manuellement avec l'ouverture de la lunette. 


Tout ce qui est technique ne change pas. Si vous souhaitez en savoir plus, consultez mes articles, et toutes les données de cette Série 5 Touring sont celles de la berline !


Commercialisation en juin de cette année ! 


Seat - Avant la Polo !

La toute nouvelle citadine de Seat vient de se dévoiler. Et, le premier fait assez étonnant est qu'elle se dévoile avant la Volkswagen Polo, tout en sachant que VW a toujours adoré se réserver les exclusivités, en dévoilant, par exemple, ses modèles avant ou en même temps que les autres marques du groupe VAG. Ce n'est pas le cas ici, vu que la Polo nouvelle génération n'est pas encore officiellement annoncée. Mais, s'il vous plait, revenons-en à la principale intéressée !


Ceci est donc la cinquième génération de Seat Ibiza. La compacte du constructeur espagnol reste un modèle qui se vend, car elle arrivait à rester assez classique et passe partout grâce à un look traditionnel, mais pouvant intéresser les plus jeunes grâce à des kits de carrosseries assez bien réussis. La nouvelle Ibiza, elle, est bien plus anguleuse, bien plus que sa devancière, en fait. Les tranches sont vives, et on le remarque particulièrement en observant le flanc du véhicule. Il y en a 3, la plus violente se trouvant dans la partie basse des portières, un autre partant du bloc optique avant et se terminant sèchement à la moitié de la porte arrière, et une autre partant des 3/4 de la porte arrière jusqu'au feu arrière. Les feux, eux aussi, sont "Seat-style". Disons que la signature lumineuse à LEDs est très personnelle à la marque, mais, le souci, c'est qu'on pourrait penser à voir une Leon... Le problème de tous les modèles du groupe, avouons-le. A l'arrière, les feux gardent, quand à eux, la même forme que la Ibiza de précédente mouture, mais améliorés. Ils sont quand à eux plus carrés que ceux de la Leon. Je vous laisse découvrir le reste en images...


Passons à ma partie préférée, qui est celle où je vous apprends des choses ! La Seat Ibiza, précédemment disponible en SC (la version 3 portes), la traditionnelle 5 portes et la version break ST, sera uniquement proposée pour cette nouvelle génération en 5 portes ! Et pourtant... Elle est plus courte que l'ancienne, mais c'est fin... 2 mm seulement. C'est dans la largeur de caisse que la petite prend ses aises, parce que disons qu'en grandissant de 87 mm dans ce sens, c'est vraiment évoluer ! On restera donc à 4,06 mètres de longueur, une largeur portée à 1,78 mètre et une hauteur inchangée (- 1 mm) de l'ordre de 1,44 mètre. L'empattement prend quand à lui 95 mm de plus, grâce à la nouvelle plateforme MQB A0, la plateforme de la Golf mais raccourcie pour les véhicules du segment inférieur, ce qui donne donc des poids en baisse ! L'Ibiza est la première à étrenner la plateforme, avant même VW !


A l'intérieur, même si on a moyen d'égayer la planche de bord en accord avec l'extérieur, cela reste et restera tout de même terne, la marque de fabrique des modèles VW. Outre que le noir dominant tout, la planche de bord reste plus que classique, avec un volant déjà vu avec un petit V sur le bas, l'écran tactile positionné en bas des aérations, et les commandes de climatisation sur le bas, et la touche la plus originale nous vient... des compteurs ! A vous de voir pour le reste... Pour ce qui est de l'espace, nous sommes largement gagnants sur cette nouveauté ! Que ce soit l'espace aux jambes amplifié à l'arrière, la garde au toit augmente, mais le plus intéressant est le volume de coffre, un record dans le segment, avec 355 litres, soit un surplus de 63 litres ! Nous n'avons pas plus de données là dessus.


Un total de 4 niveaux de finitions seront proposés. Référence est le nom de l'entrée de gamme, la Style nous propose un équipement un peu plus riche, puis l'XCellence constituera le sommet de la gamme, puis la version FR complétera le tout avec un kit carrosserie, mais aussi de la suspension raffermie, entre autres. Le tout sera disponible en essence, diesel, ou encore un hybride essence-gaz naturel. On retrouvera dès le lancement en essence des trois cylindres, 1.0 TSI, de 95 ou 115 chevaux. La version au gaz naturel reprendra la base du 1.0 TSI 90 chevaux. En outre, nous aurons droit à un 4 cylindres essence de 150 chevaux, d'une cylindrée d'1,5 litre. Nous aurons droit aussi aux 1.6 TDI de 80, 95 ou 110 chevaux. Tous les moteurs seront disponibles en boite manuelle 5 ou 6 selon les moteurs, et la fameuse DSG à double embrayage 7 rapports sera proposée en option. 


Par ailleurs, Seat nous promet que son Ibiza sera bien placée niveau aides à la conduite, avec des options jamais vues sur ce segment, notamment un régulateur de vitesse adaptatif, un assistant d'embouteillages, et une aide au stationnement à caméra nettement améliorée ! Commercialisation prévue pour juin, mais nous espérons vous en apprendre davantage d'ici là !