lundi 5 juin 2017

Votre Avis - Skoda Superb Combi

Pour commencer cette nouvelle rubrique sur mon blog qui consistera tout simplement à rendre public votre avis sur votre voiture, je m'occuperai de la voiture de François. Il possède, en tant que voiture de fonction, une (très belle, disons-le) Skoda Superb Combi de cette année. Elle n'a en effet que 2 mois ! Et pourtant, elle a déjà parcouru quelques "bornes"... L'autre voiture du ménage se trouve être un Land Rover Discovery Sport, appartenant à sa femme. 

La Superb Combi de notre ami Frnaçois, une très belle voiture.

François a donc eu un budget et a pu choisir la voiture qu'il souhaitait. Son ancien véhicule n'était pas si ancien que ça, vu qu'il s'agissait d'une Volkswagen Golf, équipée du moteur 2.0 TDI 150 chevaux avec la fameuse boite DSG à double embrayage. Pour la nouvelle, ses critères étaient assez stricts, mais compréhensibles. Etant donné qu'il ne parcoure pas moins de 70.000 km l'année, François désirait une voiture d'une puissance d'au moins 150 chevaux avec une boite automatique, comme son ancienne Golf, mais un peu plus confortable tout de même au vu des kilomètres effectués ! En plus de cela, il voulait choisir une version break pour pouvoir charger sa "fille" dans le coffre (ne vous affolez pas, il appelle son gentil Doberman comme ça !). Le budget disponible l'a fait tourner vers une offre de véhicules de marques "généralistes" : il hésitait en effet entre la Kia Optima (qu'il éliminera pour son déficit en puissance de son 1.7 CRDi de seulement 136 chevaux et une boite peu réactive) et l'Opel Insignia (éliminée pour sa boîte automatique assez désagréable). Il restait encore la Renault Talisman, la VW Passat et donc la Skoda Superb. Après avoir longuement hésité, il supprimera d'abord la Renault pour cause d'absence de régulateur de vitesse adaptatif et, en plus, le régulateur 'classique' n'est activable qu'après les 60 km/h dépassés... Il restait donc les deux grands break du groupe VAG. Et son choix s'arrêtera sur la Superb, comme elle était de stock, équipée du TDI 190 et comme, avec beaucoup de remises, elle revenait au même prix que la Passat en version 150 chevaux. Autant vous dire qu'il ne regrette pas son choix ! En plus, il trouve la Tchèque plus racée que l'Allemande, grâce à la pente du hayon, mais cela rend la Superb moins pratique que sa cousine. 

La Skoda Superb est la seule du segment des breaks a avoir tranché la ligne du hayon de la sorte. C'est réussi !

La Superb Combi a donc été livrée avec sa finition la plus haut de gamme : la L&K. Autant vous dire que le véhicule est très bien équipé, au plus grand plaisir de notre ami François ! Nous pouvons compter sur le hayon motorisé, l'accès et démarrage mains-libres, la radio DAB avec le système audio Canton, le châssis adaptatif, les jantes 18", l'intérieur cuir, le toit ouvrant panoramique et bien d'autres ! Après déjà 10.000 km parcourus à son bord, François n'est absolument pas déçu de son choix ! Bien sûr, en faisant parfois des trajets de 800 kilomètres par jour, nous étions en droit de récupérer son avis de la Superb sur la route ! Hé bien, il en est véritablement enchanté, d'après ses propres dires ! Il apprécie tout d'abord le châssis réglable selon différents modes : il trouve la voiture très confortable en mode "Normal", un peu trop molle en "Confort" (pratique pour les rues pavées, par exemple) et elle tient correctement la route une fois le mode "Sport" enclenché. Pour lui, c'est une option qui vaut véritablement le détour, parce que la voiture serait sans doute trop souple sans ! Par contre, on déplorera un maintien latéral des sièges un peu faiblard, mais sur les autoroutes, ce n'est pas gênant du tout, et l'assise reste très bonne d'après François ! Notre essayeur aura aussi trouvé très pratique la combinaison de l'Adaptative Cruise Control (le régulateur adaptatif), du Lane Assist (le maintien de voie) sur les autoroutes... Oui, les autoroutes, c'est long et ennuyeux ! Pour ce qui est de l'espace intérieur, François reste bluffé. Selon ses dires, il y a autant de place à l'arrière qu'une Mercedes Classe S (c'est dire !), et le coffre est immense, malgré une perte de place à cause du hayon incliné. Son coffre reste néanmoins le plus grand de la catégorie, avec un score de 660 litres ! Une vraie soute !

Focus sur la véritable soute que propose la Skoda Superb Combi. Presque 2m³ de chargement !

Un autre point fort du véhicule est l'accord de la boite DSG 6 rapports et du 2.0 TDI de 190 chevaux, d'après son propriétaire en tout cas. Un défaut plutôt drôle viendrait du fait que la Skoda est assez puissante mais silencieuse, et que les limitations de vitesse sont dépassées dans une douceur extrême. Encore heureux que François se retrouve parfois en Allemagne, là où il peut lâcher les poneys de son break, et sa vitesse de croisière peut souvent avoisiner les 200 km/h. Ce sont sans doute ces passages sur les Autobahn qui ont fait grimper la consommation à un 7,0 litres aux 100. C'est en effet une consommation assez raisonnable pour une voiture de ce gabarit, avec un assez gros moteur, la boite automatique, et au vu de la conduite assez dynamique de notre ami propriétaire, mais il est tout de même possible de se rapprocher de la consommation mixte annoncée (4,6 l/100 km) sans toutefois trop espérer aller en dessous ! François soulignera tout de même la taille du réservoir de 70 litres, une taille correcte. Il soulèvera aussi que cette voiture est d'un gabarit assez imposant, ce qui peut poser quelques problèmes dans les parkings ou autres rues étroites, mais sur autoroute, ce sujet n'est plus dérangeant du tout !

L'intérieur en cuir noir de la Skoda Superb. Un tantinet triste mais égayé via le toit panoramique et les bandeaux à LEDs.

La vie à bord y est Simply Clever. La finition apporte un intérieur en cuir noir d'une qualité typée Volkswagen, qui, heureusement, est éclairé par le toit ouvrant panoramique, proposé de série sur la L&K, et les inserts à LED lumineux dont la couleur se règle via l'écran tactile central (voir sur la photo ci-dessous). Sans ça, l'intérieur est très triste et carrément ennuyeux. Il est malgré tout disponible d'opter pour une couleur d'intérieur beige ou autres. Mais, comme le disait François, cette Superb regorge de petits outils et fonctions pratiques toutes simples mais améliorant grandement l'expérience de conduite. Il nous a souligné par exemple les parapluies dans les portes avant (c'est surtout Madame qui apprécie, pour la petite anecdote), les espaces de rangements et les astuces pour le coffre (élastiques pour retenir les objets plus petits), des chargeurs USB et 12V nombreux et bien situés, et j'en passe des meilleures... Le véhicule est équipé de la caméra de recul avec plusieurs modes d'affichages, ce qui pourrait être pratique, mais pas dans le cas de François. Une fonction qui manque, nous (avec François) trouvons, est le Virtual Cockpit du groupe VAG, mais, à son avis, on pourrait vite s'en lasser ! Cela ne le dérange donc pas. 

L'éclairage d'ambiance dans la Skoda Superb illumine quelque peu un habitacle clairement trop sombre...

Du côté des tarifs, cela se corse un peu... Pour cette L&K, il fallait presque débourser 50.000€. C'est peut-être beaucoup, mais le système de remises est très différent de chez VW ou Audi, par exemple, ce qui fait que les prix peuvent très vite chuter ! Et puis, une connaissance de François, propriétaire d'une Audi A6, lui a dit regretter d'avoir dépenser 25.000€ en plus (soit quelques 75.000€...) en étant monté dans la Superb... Le prix de la montée en gamme se paie, et puis, la Superb est disponible à partir de 27.725€, ce qui n'est pas excessif non plus en comparant à la catégorie ! 

Pour les plus baroudeurs, certaines motorisations sont disponibles avec une transmission intégrale !

En conclusion, François semble véritablement ravi de sa toute récente, et pourtant déjà rodée, Skoda Superb Combi ! Absolument tout lui plait dedans, au point que nous n'avons pas réussi à lui faire avoir une petite parole négative sur elle ! Un véritable passionné et fier de sa voiture, c'est très beau ! Si vous aussi, vous souhaitez parler de votre voiture, rejoignez le groupe Facebook PEEA, faites la présentation de votre véhicule et demandez l'adresse mail du journaliste du groupe ! 

Le petit jouet de François : il l'adore !

Crédits photos : François ; caricos.com. 

mardi 30 mai 2017

Battle - ALFA ROMEO 4C VS. LOTUS ELISE

Suite au concours organisé par l'équipe de "Petits Essais Entre Amis", qui a fait gagner à l'un des followers un essai de la petite bombe italienne, l'Alfa 4C, voici un petit test comparatif. Et son adversaire est de "taille" (sans mauvais jeu de mots, les deux sportives mesurent en effet moins de 4 mètres de long !), vu qu'il s'agit de la Lotus Elise.

L'Alfa Romeo 4C, habillée de la couleur traditionnelle de la marque italienne.

Lorsqu'on les met l'une à côté de l'autre, il est impossible de nier qu'elles ont un air de ressemblance. Ne vous y fiez pas, elles sont bel et bien différentes. Du côté de la Lotus, nous retrouverons des lignes plutôt tendues, qui accusent aussi tout doucement le poids des années, car, malgré quelques retouches (dont une refonte totale des projecteurs avant en 2010, où l'anglaise a reçu comme deuxième nom "Série 3"), l'Elise garde le même style depuis maintenant 16 ans. La seule nouveauté est le gros aileron sur la malle arrière. On aime ou on n'aime pas ! Du côté de la 4C, c'est tout neuf, ou presque ! Pour les connaisseurs, on retrouve tout de même un air de famille avec toutes les Alfa Romeo, surtout dans les optiques arrières, restant assez classiques. Mais tout le design est en harmonie chez l'italienne. Vous l'aurez compris, pour ce qui est du visuel, nous donnerons l'avantage à la p'tite Alfa. C'est bien sûr une question de gout.

La Lotus Elise, dans sa version la plus incisive que jamais !

Du côté motorisation, étant donné que les poids des deux bestiaux ne sont pas fort élevés (895 kg pour la 4C, 931 kg pour la Lotus), il ne faut pas s'attendre à avoir des V8 sous le capot. Mais des 4 cylindres font très bien l'affaire ! Le moteur turbocompressé de l'italienne possède une cylindrée de 1798 cm³ (annoncée à 1,7l mais se rapprochant donc plus du 1,8l), développe 240 chevaux avec un couple de 350 Nm. Le tout est transmis à la route grâce à une boite automatique à 6 rapports, et on peut vraiment jouer le jeu du pilote grâce aux palettes au volant. Alfa, par ailleurs, a fait le pari de ne proposer que cette 'boitauto' pour une raison très intelligente et bien pensée : la 4C ne possède pas de direction assistée et nécessite donc d'avoir les deux mains sur le volant, et pour le passage de vitesse, tout tombe sous la main ! Chez la Lotus, on retrouve un autre type de moteur, d'une cylindrée d'1,8 litre aussi, avec une puissance égale (243 chevaux), mais, ne bénéficiant pas d'un quelconque turbo, le couple plafonne à 250 Nm, ce qui rend la voiture moins plaisante. En effet, la boite est mécanique (avis aux puristes !), et vous devrez souvent jouer de l'embrayage pour relancer le véhicule. Comme il a été dit dans l'essai de l'Alfa (à voir ici ou dans la vidéo plus bas), la 4C a l'atout d'avoir de bonne relance sur une plage de régime moteur plus longue. On peut ainsi dire que l'Alfa est plus "confortable" (tout est relatif...) à conduire tous les jours que la Lotus, ce qui lui donne droit à l'italienne de mener de deux points sa concurrente anglaise !

L'Anglaise et l'Italienne partage la position de leur moteur, qui est en central arrière.

On passe au côté des performances, qui sont la vocation de ces deux voitures ! Et ils sont dans le bon. Chez Alfa, 4,5 secondes seront demandées pour passer du 0 à 100 km/h : une vraie supercar. Et comptez 2 dixièmes de moins pour la Lotus, ce qui est encore mieux ! En vitesse maximum, la 4C grimpe à 10 km/h de plus. Elle plafonne donc à 258 km/h, pour 248 sur l'Elise (et 240 si la toile du toit est retirée). Dans les performances, ce qui importe aussi est la reprise. Et, dans toutes les plages, la 4C enterre l'Elise. Merci Turbo ! L'Alfa demande seulement 2,7 secondes pour le 80 à 120 km/h contre 3,3 secondes pour la Lotus, ce qui est bien tout de même. Bref, pour les perfs, je pense que l'on peut s'accorder sur un match nul, parce que la vitesse maxi ne sera jamais vraiment atteinte sans que le pilote aie de grosse frayeurs !

Elles sont en tout cas toutes les deux assez jouettes une fois la piste ou la route humide...

Lorsque l'on démarre ces deux petites voitures, nous sommes directement tentés à passer sur la route. Disons d'abord que les deux voitures ne sont pas faites pour la ville. Pourquoi ? Elles n'ont tout simplement pas de direction assistée ! Il est donc très fatiguant de conduire ces deux voitures. De plus, il faut se dire que les sièges sont presque à même le sol, vous sentirez donc parfaitement les moindres aspérités de notre magnifique réseau routier belge ! Mais si l'on prend ces genres de voitures, ce sont pour les sensations. Et elles sont présentes ! Le bruit que dégagent les deux protagonistes sont juste incroyables pour des petits 4 cylindres. La tenue de route est très bonne, et la direction est une merveille, tout ceci grâce à la position centrale arrière du moteur ! ON ADORE ! En bref, ce sont des voitures folles à conduire, mais n'espérez pas les utiliser plus qu'une fois par semaine, lors des week-ends, et elles sont faites pour ce genre d'utilisation. 

L'Alfa Romeo 4C garde un style propre à la marque, ce qui plait vraiment !

Nous n'allons absolument pas nous attarder sur l'aspect pratique des voitures, parce que l'on frise le zéro ! En effet, l'Alfa et la Lotus ont toutes deux opté pour le moteur à position centrale arrière (offrant une meilleure tenue de route, ce qui est détaillé au point précédent), au détriment du coffre ! Toutes deux offrent un remplissage de 110 litres, ce qui est dans la limite très faible de la catégorie des coupés. Ne comptez donc pas sur la 4C ou l'Elise pour partir lors d'un city trip ! Ce sont par ailleurs des coupés 2 places, pas une de plus ! On rejoint donc le côté confort, qui n'est là aussi, pas du plus haut niveau de chaque côté. Il est sûr qu'on ne doit pas s'attendre à avoir les sièges en cuir chauffants et électriques, mais, pourquoi pas, un écran tactile aurait peut-être pu trouver sa place dans l'habitacle. Le pari hardi, dira-t-on, de faire du radical est respecté du début à la fin. 

L'intérieur brut de la Lotus Elise !

Le dernier point de ce comparatif est le budget. Il faudra compter en tout et pour tout 63.200€ pour s'offrir l'Alfa Romeo 4C de 'base'. Pour l'anglaise, les tickets d'entrée sont à 61.220€. Soit, la différence n'est pas très grande. Mais la liste des options en fera peut-être pâlir l'un ou l'autre. Elles ne sont peut-être pas nombreuses (quoi que...), mais elles sont parfois chères. De but en blanc, je déclarerai l'Alfa victorieuse de la partie budget étant donné que la plupart de ses options sont au niveau supérieur d'une part, et de l'autre part, Lotus n'a pas de liste d'équipement garnie ! Comptez par exemple 1.415€ pour bénéficier d'un autoradio sur l'anglaise qui est de série sur la 4C, de même pour la climatisation. La 4C justifie donc bel et bien son prix un peu plus élevé et est donc la victorieuse logique de cette manche !

Un intérieur plus 'travaillé' pour l'Italienne, malgré que le tout reste dans l'univers de l'auto : le sport !

Le Verdict !

Ces deux petites voitures ont leur personnalité, que ça soit au plan du design ou des sensations, il est donc difficile de dégager un gagnant hors de là. Le choix est d'abord réservé à l'acheteur. Mais pour nous, l'Alfa Romeo 4C remporte tout de même largement ce duel sympathique. Tout s'est départagé sur le design, la vigueur du moteur et le prix au décompte final de l'italienne ! Pour le reste, c'est à vous de voir !

Ce tableau représente le fruit de ce comparatif. Les 'V' sont les parties où une participante a battu l'autre, et les 'X' sont les parties où une participante a échoué contre l'autre. Les côtes à la fin sont les additions des 'V' obtenus. Celle qui en a le plus a gagné !
Les Essais !




NB : la version de la Lotus essayée n'est pas la même que celle que nous avons comparé, mais cela vous donne une petite idée tout de même !

mardi 7 février 2017

Citroën - Un retard évident

Il y a de cela quelques temps, j'avais écrit un article décriant le retard de Citroën à proposer une vraie gamme de SUV, outre le C4 Aircross, connaissant un succès plutôt moyen étant donné que, comme le Peugeot 4008, il est retiré de la vente... Je jugeais à l'époque en effet l'arrivée d'un Concept Car nommé Aircross d'une part, et de l'autre, la présence en Amérique du Sud d'un C3 Aircross, sur base d'un C3 Picasso. Du coup, la question "Pourquoi eux et pas nous ?!" pouvait évidemment se poser !


Je ne sais pas si je vous l'apprends, mais sachez aussi que le C3 Picasso disparaît des catalogues tout doucement. Et qui va le remplacer ? Sûrement le nouveau concept que le constructeur aux chevrons nous a dévoilé aujourd'hui même, et qui nous sera montré en détail lors du salon de Genève, dans pile un mois. Cela reste un concept car, les traits sont donc agressifs, un peu abusif, mais on essaie ! L'on remarquera tout de même que tout cela se fait sur base de la nouvelle C3, et ce petit SUV devra donc s'attaquer aux Peugeot 2008 ou autres Renault Captur ! En effet, avec une longueur de l'ordre de 4,15 mètres, une largeur de 1,74 mètre et une hauteur de 1,63 mètre, c'est à un segment très prisé qu'il s'attaque. 


En tout cas, le concept est pour le moins original, avec cette ouverture de porte antagonistes et sans montant de portes, mais aussi avec de grosses jantes de 18 pouces (ce n'est qu'un concept...) et des protections de bas de caisse très imposantes, ce qui fait du concept une voiture très, trop peut-être, musclée ! Il y a aussi un jeu de personnalisation, avec une possibilité de mélange de deux couleurs (comme ici, le bleu ou l'orange). Mais, à la place de changer la couleur du toit et des coques de rétroviseurs, Citroën préfère changer la couleur des barres de toit, du contour des optiques avant, et de la vitre du 3-quarts arrière. Oui ! Une vitre colorée. Enfin, les feux LEDs arrière sont 3D, mais ici, c'est plus qu'un effet (comme on a sur le C4 Picasso), vu que ce sont de véritables "rectangles à LED" ! Quand je vous disais original... Citroën essaie, et ça fait plaisir !


A l'intérieur aussi, c'est original, coloré, et très futuriste. Rien que les sièges ont un aspect très enveloppant, mais aussi une grande dalle tactile de 12 pouces, parait-il, mais aussi un affichage tête haute couleurs (qui remplace les compteurs), mais aussi des caméras en guise de rétroviseurs. On retrouvera aussi la recharge des téléphones par induction, la fameuse recharge sans câble, disponible avec seulement très peu de smartphones. Une autre touche très sympathique est le volant.


Rendez-vous donc le mois prochain pour de plus amples informations, je l'espère !


lundi 6 février 2017

Opel - Le train de l'innovation en marche

Hé oui, l'Opel Insigna a déjà 9 ans ! Heureusement, son restylage de 2013 lui a donné une véritable seconde vie, avec un extérieur remodelé et un intérieur bénéficiant d'une nouvelle planche de bord. A l'instart de la Toyota Avensis, on aurait pu croire que c'était tout simplement une nouvelle Insigna, mais non, il s'agissait d'un restylage. Et maintenant, nous sommes en 2017 et oui, c'est un nouveau modèle ! La berline, appelée "Grand Sport" (je ne sais actuellement pas si elle gardera ce nom), a été dévoilée début décembre de l'année passée (déjà !), mais la raison de cet article est le levé de voile sur la version break, la Sports Tourer... Puis, c'est ma voiture coup de coeur, si l'on ne compte pas la paire de Peugeot 3008 et 5008... Demandez-vous pourquoi, je vous répondrai simplement que j'aime les marques qui osent tout changer en passant d'une génération à l'autre de leur modèle phare.


Question design, la nouvelle berline arbore fièrement les codes stylistiques de la marque allemande. La première chose qui heurte positivement est la signature lumineuse à LEDs. On la reconnait, car on l'a déjà vue sur les Mokka X, Crossland X ou encore Zafira. En outre, le Concept Opel Monza est à la base de cette nouvelle Insigna, Du coup, nous aurons droit à des lignes tendues, étirées, et, surtout, très dynamiques ! Je vous laisse apprécier le style de cette charmante voiture.


La berline et le break ont été allégées toutes deux. On perd en effet jusqu'à 200 kilos par rapport à l'ancienne génération, merci aux matériaux légers. L'Insigna parait imposante, mais ce n'est pas qu'une apparence. La berline mesure 4,90 mètres de long, 1,86 mètre de large et haute d'1,46 mètre. Et la Sports Tourer, elle, ne fait pas dans la demi-mesure : 4,98 mètres de long pour 1,48 mètre de haut... La taille de la nouvelle Série 5 de chez BMW, qui est une grande routière. Du coup, vu que le nouveau modèle est plus grand que l'ancien, l'habitabilité est gagnante, et le volume de coffre aussi ! Un volume de 490 litres pour la berline (1.450 litres les sièges une fois rabattus), ce qui est, néanmoins, 10 litres de moins que l'ancienne Insigna, mais le break, lui, offre un bon de 100 litres, soit un volume initial de 690 litres, et 1.640 litres une fois la banquette rabattue ! Une soute ! La Sports Tourer bénéficiera évidemment d'une ouverture du hayon mains libres, un must.


L'Insigna 2017 est aussi une voiture technophile. Les feux à LEDs Matriciels, nommés Intellilux, font évidemment partie de l'Insigna, avec une portée de plus de 400 mètres en feux de route. Mais on a affaire aussi à une voiture connectée, avec l'Apple Car Play ou Android Auto, mais aussi le fameux "Opel OnStar", l'assistant personnel d'Opel, qui vous aide en cas d'accident ou à trouver un hôtel. Le plein d'aides à la conduite est fait, avec le freinage automatique d'urgence, la reconnaissance des piétons, l'Autonomous Follow Assit, l'Automatic Crash Response, ou encore l'affichage tête-haute. Pour ce qui est de la conduite, la berline familiale allemande veut se la jouer grande routière et proposera un châssis adaptatif. En outre, on nous promet une construction intérieure très luxueuse et très haut de gamme. Je me réjouis de voir ! 


Niveau moteurs, Opel ne nous tient informé de rien et veut sûrement nous faire patienter le salon de Genève, où elle sera officiellement présentée. Néanmoins, nous sommes au courant qu'une nouvelle boite automatique à 8 rapports est prévue, et une transmission intégrale très prometteuse prendra aussi place sur la nouvelle Insigna. Le constructeur allemand nous promet que cette transmission sera très très efficace, j'ai hâte de voir les résultats ! 


Alors, elle ne vous donne pas l'eau à la bouche ? Moi, en tout cas, je suis déjà conquis ! 


Kia - Titiller les françaises

Vous connaissez la Kia Rio ? Oui, peut-être, mais la question est : en voyez-vous beaucoup sur nos routes ? La réponse est non, bien évidemment ! A sa seconde génération (je ne parlerai pas de la première Rio, on ne la voit pas du tout...), la petite citadine coréenne pouvait être une bonne affaire, car on avait une compacte de type 207 ou Clio pour 2000 à 3000€ de moins, et, avouons-le, ce n'est pas une laide voiture. Mais... La marque asiatique montre clairement depuis un petit moment (avec le Sportage, par exemple, mais aussi le Nouveau Niro) qu'elle veut monter en gamme, le but étant de se mettre au niveau des françaises et autres ! Déjà la Rio III montait tout doucement en gamme, on le remarquait grâce au design plus européen, plus travaillé, et un intérieur réalisé avec des matériaux de plus en plus huppés.

La 3ème génération de la Rio se retire...

Mais cette quatrième génération fait fort, car elle gagne un air un peu plus dynamique et personnel ! On passe donc d'une ligne générale pleines de courbes à des lignes plus tendues sur cette nouvelle Rio. Où l'ancien modèle était plus courbé de partout, ici, tout est tendu. Vue de profil, on remarque un capot plutôt bien horizontal, des jantes 17" (en option selon les finitions) typées sportives à 8 double-branches, et la caisse plutôt basse sur ces échasses, une ligne de toit très droite aussi, et le tout se finit brutalement et en deux temps sur un arrière train rappelant tout de même un peu l'ancienne citadine de Kia. En effet, le style du coffre et des pare-chocs reste très familiers. Autrement, le changement est assez radical.

On peut facilement remarquer toutes les lignes tendues.

A l'intérieur, Kia ne frappe pas fort, mais tout est en progrès. On retrouve un écran tactile un peu désolidarisé de la console, du type 208, avec un peu plus de boutons quand même. La Rio est donc très bien présentée, mais si on y regarde de plus près, la montée en gamme s'est en effet faite en demi teinte, car les plastiques sont un peu reluisants (cela se remarque sur les photos), ce qui est peu flatteur. 

L'intérieur n'a finalement rien à envier aux grands standards, français ou allemands, sauf quelques défauts...

Pour ce qui est des dimensions, la nouvelle citadine de Kia grandit ! Nous noterons 2 centimètres en plus sur la longueur, 1/2 centimètre sur la largeur et plus haute de 3,5 centimètres. Le coffre, quand à lui, passe à un volume de 325 litres, et, une fois les sièges rabattus, on obtient un total de 980 litres, un score très respectable ! 

"Pleins phares" sur les projecteurs à LED.

Parlons moteurs maintenant, avec les solutions que nous propose le constructeur coréen. Au final, nous aurons droit à 3 motorisations essence et 1 diesel. Notons l'arrivée du tout nouveau 1.0 litre T-GDI, un tout nouveau 3 cylindres turbo développant pas moins de 100 chevaux. C'est peut-être le moteur qui colle le plus avec la philosophie dynamique du véhicule. Le moteur a des ressources, de la reprise, de la puissance, et ne consommant pas tant que ça, alors qu'elle est annoncée pour 4,5 litres par centaine de kilomètre. L'entrée de gamme sera le 1.2 de 82 chevaux, un 4 cylindres plutôt mou, avec une boîte trop longue et il faut monter au dessus de 2500 tours pour obtenir quelque chose... Puis, on a le 1.4 de 100 chevaux aussi, je ne l'ai pas testé, mais la boîte automatique de 4 rapports directement accouplée au moteur ne m'inspire pas tant confiance et ne doit pas faire du "quatorze-cent" un boulet de canon, mais plutôt un glouton, n'empêche que c'est la seule solution pour ne pas avoir à embrayer ! Et en diesel, nous aurons droit au 1.4 CRDI de 90 chevaux, la référence.

Une face arrière déja vue, mais réussie !

Le ticket d'entrée est facturé 13.490€. A ce prix, on obtient un 1.2 essence en finition Motion. Dans les grands points, la Motion apporte la radio-MP3 et les commandes au volant, ou encore l'allumage automatique des phares. Le second niveau de finition est prénommé Active, et l'équipement s'enrichit avec le limiteur et régulateur de vitesse, de la calandre noire laqué, des inserts à l'intérieur, la clim, le Bluetooth. Ces deux premières finitions sont uniquement disponibles avec les 1.2 et 1.4 CRDI. La Launch Edition est disponible avec tous les moteurs et ajoute, entre autres, l'aide au stationnement arrière avec caméra et le système de navigation sur écran tactile, en plus des jantes alu 15", de la radio DAB. Et la Premium, aussi disponible avec toutes les motorisations, faisant l'appel aux aides à la conduite, comme l'alerte de franchissement de ligne, la détection des piétons inclue dans le freinage d'urgence automatique, mais aussi la climatisation auto, l'intérieur cuir, les feux à LED et l'accès et démarrage sans clé. Au final, oui, la petite Rio devient une grande ! Et le tout avec une garantie de 7 ans (ou 150.000 km, ne vous laissez pas avoir !). La Rio va rentrer en commercialisation prochainement. 

Les feux arrières aussi sont aussi à LEDs à partir du niveau Premium.

jeudi 2 février 2017

BMW - Du coffre !

C'est donc février que BMW aura attendu pour nous montrer sa toute nouvelle Série 5 Touring. Il aura fallu 4 mois pour voir apparaître un hayon sur la nouvelle grande routière de la marque bavaroise. Est-ce réellement justifié ? 


Déjà, du côté design, R.A.S.. Vraiment rien de spécial, l'avant ne change pas comparé à la berline. On appréciera tout de même les gros efforts réalisés étant donné que le break obtient une allure très dynamique, grâce à une ligne de toit allongée (ce qui reste normal) et des montants arrières tendus et inclinés. La voiture prend un centimètre en longueur à la berline, c'est tout ce qui change dans les dimensions.


Parlons peu, parlons coffre ! 570 litres, soit 10 de plus que sur la génération précédente. La banquette se rabat en 40/20/40, c'est-à-dire que les sièges se rabattent indépendamment, ce qui est très pratique ! Et, une fois le plancher plat obtenu, on obtient un volume total d'1,7 m³, ce qui est énorme malgré les 4,91 de longueur de la Série 5 Touring ! Le coffre s'ouvre en deux parties, soit électriquement de série avec le hayon, soit manuellement avec l'ouverture de la lunette. 


Tout ce qui est technique ne change pas. Si vous souhaitez en savoir plus, consultez mes articles, et toutes les données de cette Série 5 Touring sont celles de la berline !


Commercialisation en juin de cette année ! 


Seat - Avant la Polo !

La toute nouvelle citadine de Seat vient de se dévoiler. Et, le premier fait assez étonnant est qu'elle se dévoile avant la Volkswagen Polo, tout en sachant que VW a toujours adoré se réserver les exclusivités, en dévoilant, par exemple, ses modèles avant ou en même temps que les autres marques du groupe VAG. Ce n'est pas le cas ici, vu que la Polo nouvelle génération n'est pas encore officiellement annoncée. Mais, s'il vous plait, revenons-en à la principale intéressée !


Ceci est donc la cinquième génération de Seat Ibiza. La compacte du constructeur espagnol reste un modèle qui se vend, car elle arrivait à rester assez classique et passe partout grâce à un look traditionnel, mais pouvant intéresser les plus jeunes grâce à des kits de carrosseries assez bien réussis. La nouvelle Ibiza, elle, est bien plus anguleuse, bien plus que sa devancière, en fait. Les tranches sont vives, et on le remarque particulièrement en observant le flanc du véhicule. Il y en a 3, la plus violente se trouvant dans la partie basse des portières, un autre partant du bloc optique avant et se terminant sèchement à la moitié de la porte arrière, et une autre partant des 3/4 de la porte arrière jusqu'au feu arrière. Les feux, eux aussi, sont "Seat-style". Disons que la signature lumineuse à LEDs est très personnelle à la marque, mais, le souci, c'est qu'on pourrait penser à voir une Leon... Le problème de tous les modèles du groupe, avouons-le. A l'arrière, les feux gardent, quand à eux, la même forme que la Ibiza de précédente mouture, mais améliorés. Ils sont quand à eux plus carrés que ceux de la Leon. Je vous laisse découvrir le reste en images...


Passons à ma partie préférée, qui est celle où je vous apprends des choses ! La Seat Ibiza, précédemment disponible en SC (la version 3 portes), la traditionnelle 5 portes et la version break ST, sera uniquement proposée pour cette nouvelle génération en 5 portes ! Et pourtant... Elle est plus courte que l'ancienne, mais c'est fin... 2 mm seulement. C'est dans la largeur de caisse que la petite prend ses aises, parce que disons qu'en grandissant de 87 mm dans ce sens, c'est vraiment évoluer ! On restera donc à 4,06 mètres de longueur, une largeur portée à 1,78 mètre et une hauteur inchangée (- 1 mm) de l'ordre de 1,44 mètre. L'empattement prend quand à lui 95 mm de plus, grâce à la nouvelle plateforme MQB A0, la plateforme de la Golf mais raccourcie pour les véhicules du segment inférieur, ce qui donne donc des poids en baisse ! L'Ibiza est la première à étrenner la plateforme, avant même VW !


A l'intérieur, même si on a moyen d'égayer la planche de bord en accord avec l'extérieur, cela reste et restera tout de même terne, la marque de fabrique des modèles VW. Outre que le noir dominant tout, la planche de bord reste plus que classique, avec un volant déjà vu avec un petit V sur le bas, l'écran tactile positionné en bas des aérations, et les commandes de climatisation sur le bas, et la touche la plus originale nous vient... des compteurs ! A vous de voir pour le reste... Pour ce qui est de l'espace, nous sommes largement gagnants sur cette nouveauté ! Que ce soit l'espace aux jambes amplifié à l'arrière, la garde au toit augmente, mais le plus intéressant est le volume de coffre, un record dans le segment, avec 355 litres, soit un surplus de 63 litres ! Nous n'avons pas plus de données là dessus.


Un total de 4 niveaux de finitions seront proposés. Référence est le nom de l'entrée de gamme, la Style nous propose un équipement un peu plus riche, puis l'XCellence constituera le sommet de la gamme, puis la version FR complétera le tout avec un kit carrosserie, mais aussi de la suspension raffermie, entre autres. Le tout sera disponible en essence, diesel, ou encore un hybride essence-gaz naturel. On retrouvera dès le lancement en essence des trois cylindres, 1.0 TSI, de 95 ou 115 chevaux. La version au gaz naturel reprendra la base du 1.0 TSI 90 chevaux. En outre, nous aurons droit à un 4 cylindres essence de 150 chevaux, d'une cylindrée d'1,5 litre. Nous aurons droit aussi aux 1.6 TDI de 80, 95 ou 110 chevaux. Tous les moteurs seront disponibles en boite manuelle 5 ou 6 selon les moteurs, et la fameuse DSG à double embrayage 7 rapports sera proposée en option. 


Par ailleurs, Seat nous promet que son Ibiza sera bien placée niveau aides à la conduite, avec des options jamais vues sur ce segment, notamment un régulateur de vitesse adaptatif, un assistant d'embouteillages, et une aide au stationnement à caméra nettement améliorée ! Commercialisation prévue pour juin, mais nous espérons vous en apprendre davantage d'ici là !